Bague ancienne portrait diamants en or rose 18 karats (750 millièmes) et argent 800 millièmes. Bague ancienne composée d’un chaton hexagonal renfermant un portrait de dame. Le portrait miniature est peint sur ivoire, il est mis en valeur dans un entourage de trente diamants taillés en rose dans un serti en argent. La corbeille est magnifiquement travaillée, elle est décorée de volutes dans des cartouches. Cette bague est un bijou transformable : le chaton peut être retiré à l’aide d’une goupille disposée au niveau de la corbeille. Cette bague date de la fin du XVIIIe siècle.
Il est probable que le portrait, une fois retiré de la bague, pouvait être porté en broche ou en pendentif en l’adaptant sur une autre structure adéquate.
Poinçon cygne et poinçon hibou (poinçons postérieurs)
Tour de doigt : 51 UE ou 5.5 US (mise à taille possible)
Dimensions du chaton : 16 mm x 14 mm
Poids estimé des diamants : 0,15 carat
Condition : fines rayures, quelques oxydations
Poids : 6.50 gr
*L’écrin ancien n’est pas vendu avec le bijou*
En savoir plus : ci-dessous un extrait d’un article de Valérie Goupil, docteure, experte et historienne du bijou, sur le « Bijou de sentiment » au XIXe siècle :
« Déjà si fréquemment serti en miniature au XVIe siècle, le portrait, réalisé d’après « l’original » ou parfois de mémoire, fixe à jamais les traits. […]
Exécutés à l’aquarelle sur ivoire, ces portraits de dimensions variées, minuscules (1cm) à imposantes (5 cm et plus), sont visibles aux yeux de tous, protégés par un verre, montés comme motif principal de broches, de bagues ou de bracelets, dont certains en exposent plusieurs, insérés sur des plaques articulées. Les portraits peuvent aussi être dissimulés à l’intérieur d’une sorte de médaillon dont le couvercle peut s’ouvrir grâce à une petite charnière ou cachés par un système de rotation, comme sur cette bague au chaton pivotant (ill. 1) ou bien encore au revers d’une broche. […]
Après l’invention de la photographie en 1839, les miniatures seront peu à peu remplacées par les portraits photographiques plus « réels », sans l’interprétation de l’artiste miniaturiste. Réduits, parfois peints, lorsqu’ils sont visibles, ils sont insérés au centre des bijoux (ill. 2). Cachés ils pouvaient être nombreux, jusqu’à une demi- douzaine, insérés dans un seul médaillon avec des procédés astucieux. »
Cliquez ici pour lire la suite