Eugénie O’Kin Jubin est une tabletière renommée en France dans les années 1900. Une tabletière ? Oui, du domaine de la tabletterie: elle fait des pièces de tour délicates et une infinité de petits ouvrages en bois, en or, en écaille, en corne, en nacre et en ivoire. C’est un métier alors proche de l’ébéniste ou du marqueteur.
🇯🇵 Née au Japon, elle assiste à l’ouverture de son pays sur le monde. O’kin vit entre deux cultures avec un père français et une mère japonaise. Cela lui confère une sensibilité toute particulière aux arts et influencera le design de ses pièces. À son arrivée en France, elle rencontre Henri Simmen, son futur époux et collaborateur. Elle créée quelques rares bijoux, boutons et peignes qu’elle expose en 1907 au Salon d’automne et à la Société nationale des beaux-arts.
✏️ Elle utilise des matières délicates, des gemmes organiques comme l’ivoire, la corne et le corail. Sur ses créations elle ajoute parfois des clous d’or et des pastilles d’ébène.